Concert de Noël à Londres, 3 décembre 2019
Mar 22 Oct 2019, 10:34
Signalé par Andrzej, Libera sera en concert à Londres le mardi 3 décembre à 7h30
Le lieu est nouveau : St John's Smith Square, ancienne église reconvertie en salle de concert (580 sièges).
Infos & résas : https://www.sjss.org.uk/events/christmas-libera
Le lieu est nouveau : St John's Smith Square, ancienne église reconvertie en salle de concert (580 sièges).
Infos & résas : https://www.sjss.org.uk/events/christmas-libera
- PadmaEn répétition chez Libera
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Age : 31
Re: Concert de Noël à Londres, 3 décembre 2019
Mar 22 Oct 2019, 16:58
J'ai pris un billet pour le concert
Ainsi qu'une réservation en auberge pour la nuit. J'attends néanmoins confirmation que je peux me libérer du travail avant de prendre l'eurostar, qui n'est pas remboursable. J'espère que j'aurai la réponse dès demain, car les tarifs d'eurostar s'envolent vite ^^
Ainsi qu'une réservation en auberge pour la nuit. J'attends néanmoins confirmation que je peux me libérer du travail avant de prendre l'eurostar, qui n'est pas remboursable. J'espère que j'aurai la réponse dès demain, car les tarifs d'eurostar s'envolent vite ^^
- fan_de_LoKAssistant chef de choeur
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Re: Concert de Noël à Londres, 3 décembre 2019
Mer 23 Oct 2019, 00:35
Voici un lien qui permettent une visite virtuelle à 360° de la salle de concert, y compris avec vue depuis la scène.
https://maps.app.goo.gl/Vt35vHRJGGPYzCCN8
https://maps.app.goo.gl/Vt35vHRJGGPYzCCN8
Re: Concert de Noël à Londres, 3 décembre 2019
Mar 03 Déc 2019, 23:25
Merci encore pour les partages via twitter
Petit résumé du concert de ce soir :
41 boys, retours d'Alessandro, Alex M et Adam
Hal Avery
Ethan Barron
Leo Barron
Nathaniel Bates-Fisher
Luke Batteson-Dalpiaz
Cameron Birmingham
Luca Brugnoli
Ben Bywater
Daniel Catalogna (newbie !)
Dominik Clarke
Cassius Collard
Samuel-Francis Collins
Joseph Cranitch
Laurence Davey
Frederick Day
Tadhg Fitzgerald
Johnny Gardner
Alex Gula
Adam Izghouti
Felipe Jackson
Peter Kielty
Ludwik Kowalczyk
Alessandro McKinnon-Botti
Alexandre Menuet
Alex Montoro
Mathias Montoro
Frederick Mushrafi
Oliver Mycka
Neo Parson
Lewis Quinn
Koji Shinokubo
Taichi Shinokubo
Nathan Slater
Jack Spicha
Calam Tamana
Laurence Taylor
Rocco Tesei
Oliver Watt-Rodriguez
Daniel White
Victor Wiggin
Morgan Wiltshire
La setlist de saison et les solistes :
Super d'y trouver Noël Nouvelet
1- Do You Hear What I Hear
2- What Child is This (Daniel White)
3- In the Bleak Midwinter (Dominik Clarke)
4- The Angel Gabriel (Victor Wiggin)
5- Gaudete (Ben Bywater)
6- Angel (Daniel White)
7- In Paradisum (Robbins) (Oliver Watt-Rodriguez, avec Dominik Clarke)
8- Sing Lullaby (Dominik Clarke)
9- Poor Little Jesus (Luca Brugnoli)
10- Ding Dong Merrily on High
11- Conditor Alme Siderum (a capella)
12- Carol Of The Bells (Ben Bywater & Neo Parson (vocalises), final par Cassius Collard)
12- Angele Dei (Dominik Clarke)
13- Walking in the Air (Luca Brugnoli)
14- Sanctus (version 2) (Luca Brugnoli & Dominik Clarke (déchant))
15- O Little Town of Bethlehem (Oliver Watt-Rodriguez)
16- The Wexford Carol (Tadhg Fitzgerald)
17- Noël Nouvelet (Victor Wiggin, Oliver Watt-Rodriguez & Neo Parson)
18- Silent Night (Luca Brugnoli, Ben Bywater, Mathias Montoro, Victor Wiggin & Dominik Clarke)
19- In Dulci Jubilo
20- I Saw Three Ships
Petit résumé du concert de ce soir :
41 boys, retours d'Alessandro, Alex M et Adam
Hal Avery
Ethan Barron
Leo Barron
Nathaniel Bates-Fisher
Luke Batteson-Dalpiaz
Cameron Birmingham
Luca Brugnoli
Ben Bywater
Daniel Catalogna (newbie !)
Dominik Clarke
Cassius Collard
Samuel-Francis Collins
Joseph Cranitch
Laurence Davey
Frederick Day
Tadhg Fitzgerald
Johnny Gardner
Alex Gula
Adam Izghouti
Felipe Jackson
Peter Kielty
Ludwik Kowalczyk
Alessandro McKinnon-Botti
Alexandre Menuet
Alex Montoro
Mathias Montoro
Frederick Mushrafi
Oliver Mycka
Neo Parson
Lewis Quinn
Koji Shinokubo
Taichi Shinokubo
Nathan Slater
Jack Spicha
Calam Tamana
Laurence Taylor
Rocco Tesei
Oliver Watt-Rodriguez
Daniel White
Victor Wiggin
Morgan Wiltshire
La setlist de saison et les solistes :
Super d'y trouver Noël Nouvelet
1- Do You Hear What I Hear
2- What Child is This (Daniel White)
3- In the Bleak Midwinter (Dominik Clarke)
4- The Angel Gabriel (Victor Wiggin)
5- Gaudete (Ben Bywater)
6- Angel (Daniel White)
7- In Paradisum (Robbins) (Oliver Watt-Rodriguez, avec Dominik Clarke)
8- Sing Lullaby (Dominik Clarke)
9- Poor Little Jesus (Luca Brugnoli)
10- Ding Dong Merrily on High
11- Conditor Alme Siderum (a capella)
12- Carol Of The Bells (Ben Bywater & Neo Parson (vocalises), final par Cassius Collard)
12- Angele Dei (Dominik Clarke)
13- Walking in the Air (Luca Brugnoli)
14- Sanctus (version 2) (Luca Brugnoli & Dominik Clarke (déchant))
15- O Little Town of Bethlehem (Oliver Watt-Rodriguez)
16- The Wexford Carol (Tadhg Fitzgerald)
17- Noël Nouvelet (Victor Wiggin, Oliver Watt-Rodriguez & Neo Parson)
18- Silent Night (Luca Brugnoli, Ben Bywater, Mathias Montoro, Victor Wiggin & Dominik Clarke)
19- In Dulci Jubilo
20- I Saw Three Ships
Re: Concert de Noël à Londres, 3 décembre 2019
Mar 03 Déc 2019, 23:26
- PadmaEn répétition chez Libera
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Age : 31
Re: Concert de Noël à Londres, 3 décembre 2019
Ven 13 Déc 2019, 00:39
Hello chers fans compatriotes ! Le fansite est bien pauvre en review du dernier concert, voici donc la mienne. J'espère pouvoir vous faire vivre un peu ce formidable moment.
Ce fut, si j’ai bien compté, mon 7e concert de Libera, déjà. J’ai mis du temps, j’espère que mes souvenirs seront assez justes pour retranscrire cela. A mon avis le meilleur concert que j’ai vu, à égalité avec Ely ? De nombreux coups de coeur en tout cas ! Le contexte était moins pluvieux, et moins solitaire en ce qui me concerne que Ely, ce qui accentue aussi l'excellent souvenir.
Etant donné que j’ai toujours été mauvaise pour retenir les speech, leur contenu, le moment où ils interviennent, mais aussi les placements, et que cela date un peu, cela ne sera pas exhaustif désolée.
Le concert a commencé dans une atmosphère étrange que je n’avais jamais connue, certainement parce que nous étions dans une salle de concert, pas seulement/entièrement une église. Robert Prizeman n’a pas pu se faufiler discrètement à sa place, il a été acclamé et le silence s’est installé et a duré quelques minutes en attendant que tout soit prêt et que les boys entrent en scène. C’était un silence chargé d’attente, d’émotion et étrangement assez convivial.
Puis quatre boys sont entrés en scène, si ma mémoire ne défaille pas, Oliver Watt-Rodriguez à gauche, Daniel White à droite, et au centre en recul Peter Kielty et Alex G. Ils ont à tour de rôle entonné l’introduction de Do your Hear What I Hear . Oliver et Daniel avaient l’air un peu nerveux, d’ailleurs leurs premières lignes ont été un poil inexactes mais cela n’a rien enlevé au mystère de cette intro, lors de laquelle le groupe est entré sur scène doucement. Lorsqu’ils ont chanté tous ensemble, pas la moindre inexactitude, c’est impressionnant de professionnalisme.
What Child Is This a suivi, avec Daniel et Ben Bywater au solo. J’adore ce morceau très doux qui me met vraiment dans l’ambiance de Noël, et je trouve que la voix aérée de Daniel s’y mêle bien. Leur duo était superbe, Ben est à son top dernièrement je trouve, impressionnant vu son âge. Concernant le chœur en lui-même, je trouve que ce morceau est représentatif de leur capacité à « sonner » ensemble, malgré la multitude de voix différentes et de mélodies. La fin est très puissante.
In the Bleak Midwinter n’est pas un de mes morceaux fétiches sur le CD, mais je l’avais déjà entendu en live et je savais qu’il résonnerait mieux en moi en direct que sur enregistrement. Sur CD je trouve ce chant mélancolique et il a tendance à me déprimer un peu, ce dont je n’ai pas besoin à l’approche des fêtes, tandis que sur scène il est chaleureux et familial. Curieux que je n’arrive pas à ressentir ça sur CD. J’adore le dernier verset de ce chant, les paroles sont terriblement belles. Dominik a été impressionnant toute la soirée. Il se trouve que sa mère et son petit-frère se trouvaient juste devant moi et je sentais la tension à chaque solo, ils étaient très présents pour lui. Et lui était très présent pour nous, investi à 300% dans chaque note.
The Angel Gabriel est un de mes morceaux préférés du nouvel album. Curieusement, malgré l’expérience qu’il a déjà accumulée je trouve toujours Victor légèrement stressé sur ses premiers solos, alors qu’il est excellent. Cela me donne toujours envie de l’encourager ! Il a assuré évidemment, et sa voix sublime ce morceau, encore un dont j’apprécie les paroles.
J’ai peu de souvenir de Gaudete , si ce n’est que son arrivée m’a surprise car on passait de quelque chose de calme à un morceau plus rythmé (j’ai assez peu consulté mon programme pendant le concert, me laissant porter). J’ai à peine eu le temps de réaliser que Ben faisait le solo d’intro que c’était terminé. En revanche c’était le premier morceau de la soirée qui me donnait envie de danser, et le premier où les boys qui ont la bougeotte ont commencé eux aussi à balancer. Je crois que c’est aussi un des premiers morceaux où j’ai commencé à ressentir le fait que, la scène étant petite pour un grand nombre de boys, il y aurait peu de chorégraphies, et j’aime les chorégraphies discrètes de Libera. J’aurais aimé entendre Samuel-Francis sur ce solo que j’avais adoré l’an passé, peut-être sa voix ne s’y prête-t-elle déjà plus ? En tout cas encore une fois Ben B est un excellent soliste, à son apogée je pense.
Angel a suivi, le calme après la tempête, avec la douce interprétation de Daniel. C’est un des chants où je suis la plus émue par le sentiment d’unité du chœur, notamment sur la partie « Proces Angelorum Gloria ». Ce chant semble parler de Libera, de ce que ce chœur est et apporte aux boys mais aussi à ceux qui l’entendent. C’est un des chants réflexifs de Libera, qui m’amène à penser à Libera en tant que Libera. Je ne sais pas exactement comment l’expliquer… C’est un des morceaux où j’ai l’impression, alors que je suis assise et que j’écoute, d’être avec eux et de chanter comme un seul être avec eux.
In Paradisum a peut-être été mon moins bon moment lors de ce concert, mais je suis persuadée que c’est dû à mon voyage intérieur. Oliver W-R et Dominik qui l’accompagnait ont été excellents, et c’est une combinaison que nous avons déjà entendue et que j’avais adorée. Je crois que j’avais la tête ailleurs, ce chant me ramène à des moments difficiles de ma vie pour des raisons que je ne m’explique pas, et je ne l’apprécie pas toujours. C’est le seul morceau qui m’ait fait pleurer à chaudes larmes en live (à Ely) et je crois que mon inconscient a préféré décrocher que de l’écouter vraiment, car c’était plus facile… Il a quelque chose d’intime que je préfère apprécier seule avec mon casque, qu’en concert.
Sing Lullaby a suivi, et j’étais impatiente de l’entendre car le solo de Dominik avait été unanimement apprécié lors de la tournée au Japon, et pourtant l’enregistrement ne me faisait pas ressentir grand-chose. En live, c’était véritablement une berceuse, et par ailleurs impressionnante et vivante, car il y a une multitude de parties musicales qui s’entrecroisent, se complètent, donnant l’impression d’une architecture avec des piliers, des contrepiliers, des contreforts… L’impression que le son jaillit de partout à la fois de façon imprévisible est renforcée par la disposition aérée des boys un peu partout sur scène. J’ai été absorbée par ce chant, qui depuis m’émeut beaucoup plus. Néanmoins cela reste le seul morceau de l’album que je suis incapable de chanter même avec les paroles sous les yeux… l’arrangement est trop complexe il m’échappe. Ça m’impressionne, et ça me frustre…
Poor Little Jesus a été un choc esthétique. Je l’avais apprécié sans plus à Arundel, car ne connaissant pas le morceau il ne m’était pas resté en tête. Depuis, je me suis largement familiarisé au morceau que je trouve magnifique. Je trouve que Libera gère quelque chose d’essentiel dans ce morceau : le silence. Il a sa place entre certaines phrases, et l’arrangement ne se précipite pas pour combler ces vides, au contraire, le silence et les voix s’équilibrent. Je trouve la fin spectaculaire, nous laissant sur le solo de Luca ( !!! ce boy est tellement doué que je doute qu’il existe !!! neuf ans, silhouette frêle au milieu de la scène, il vous colle la chair de poule !), avec… du silence. On en voudrait plus, mais la beauté de ce morceau c’est justement qu’il s’arrête. Le 3e couplet avec le contrechant aigu est vraiment émouvant.
Ding dong merrily on High a été en tout point ce à quoi je m’attendais. C’est un morceau pour lequel j’ai une anecdote drôle : lorsqu’un nouvel album de Noël a été annoncé, nous avions spéculé sur les morceaux qui seraient choisis et les morceaux de Noël que nous aimerions un jour que Libera chante. J’avais déclaré que Sam Coates ferait des merveilles avec Ding Dong Merrily on High. Vous pouvez bien sûr penser ce que vous voulez, mais je crois que j’avais raison. Sur scène, je m’attendais à une disposition moins linéaire que ce que nous avons eu (les boys étaient en arc de cercle, avec une double ligne au milieu) et plus vivante, mais étant donné la difficulté du morceau je crois qu’ils sont plus à l’aise ainsi. Le discours précédant le morceau précisait qu’il était difficile et fatiguant à chanter, d’où sa position juste avant l’entracte. Ce chant m’évoque des balles lancées entre les boys, qui s’amuseraient à la rattraper et à la relancer sans arrêt.
ENTRACTE
La reprise a été très surprenante. Les plus âgés des boys (Leo, peut-être Nathaniel ?, Alex G, Adam, Peter, Alessandro, Alex M, Taichi, peut-être Rocco ?) sont entrés sur la droite de la scène et se sont regroupés autour d’un micro en arc de cercle, et ont entonné l’air que nous connaissons dans « Sempiterna » (https://www.youtube.com/watch?v=LOhjlBZfTEU pour mémoire ce qu’on entend de 1:00 à 1:40), à l’unisson avec leurs voix graves. Progressivement les autres boys sont entrés sur scène et se sont positionnés en arc de cercle il me semble, pour chanter Carol of the Bells . L’enchaînement paraît peut-être étrange hors contexte, mais c’était en fait très mystérieux et fluide. Il n’y avait pas le solo d’intro de Carol of the Bells. Je ne suis pas sûre qu’il y ait eu une chorégraphie, ou alors juste les boys qui se tournaient légèrement pendant le refrain mais ils étaient nombreux et serrés donc rien de spectaculaire. Neo et Ben B ont effectué les vocalises, si je ne m’abuse ? A la fin little Cassius s’est avancé pour dire les derniers mots, avec une fin plus appuyée (comme dans la très récente vidéo sortie mais encore plus prononcé https://www.youtube.com/watch?v=SQadcm_dwEM)
Angele Dei a suivi. C’est un morceau que je ne m’attendais pas à retrouver dans la liste de Noël mais j’avoue que j’en ai été heureuse. L’interprétation de Dominik est à tomber par terre. Sa voix est moins chaude que celle de Rocco, mais d’une pureté à mettre les larmes aux yeux, tout ceci avec sa modestie et son dévouement impressionnants sur scène… Définitivement un des meilleurs moments du concert.
Ensuite venait le très attendu Walking in the Air, avec la nouvelle star Luca qui se tenait debout au centre, à peine plus grand que les autres boys agenouillés en lignes derrière lui. Il ne déçoit pas, il est au-delà de ce qu’on peut imaginer lorsqu’on ne l’a pas encore vu chanter en live… Il a une voix d’une maturité, d’une pureté, d’une profondeur et d’une justesse phénoménales pour son âge. Le voir chanter ainsi à 9 ans m’amène à me demander de quoi il serait capable dans quelques années ? A moins qu’il ne passe comme une étoile filante et disparaisse vite, ce qui serait très triste bien que l’étoile soit brillante, aucun doute là-dessus. Lors du discours précédant le morceau, il a été fait allusion au fait que Aled Jones a autrefois chanté le solo, mais qu’à ce jour il aurait certainement du mal à atteindre les notes les plus hautes, ce qui a fait rire l’audience. Plus sérieuse, l’information selon laquelle l’arrangement pour Libera a été spécialement autorisé par Howard Blake le compositeur. J’imagine que pour lui ce revival par un chœur d’une telle qualité doit être touchant. J’avais lu une review d’un fan perplexe quant au fait que les boys soient agenouillés, sur un morceau plutôt profane… j’ai la réponse, chers amis : parce que Luca marche dans les airs, et les autres sont sur terre ! Logique !
L’incontournable des concerts, et (chose exceptionnelle !) sans son cousin Libera lors de ce concert… le Sanctus ! Euh… je ne m’en souviens pas énormément, pardon. Je me remettais encore de mes émotions du morceau précédent. Et je suis habituée à Sanctus, toujours excellent mais peu surprenant alors que ce concert était presque entièrement fait de nouveauté.
O Little Town of Bethlehem était un autre morceau que j’attendais vraiment. Quelques fans ont indiqué avoir du mal car l’arrangement choisi est américain plutôt que britannique semble-t-il… Quant à moi, non seulement je ne connaissais pas le morceau avant, mais aussi j’attendais avec hâte le solo de Oliver WR que je trouve toujours excellent. Ce morceau est mélancolique mais doux, pas d’amertume, j’ai l’impression de marcher sur du velours quand je l’écoute, ou de boire quelque chose de chaud. Oliver a toujours cette façon rêveuse de chanter avec la tête penchée… J’ai adoré ce morceau.
Ensuite venait un autre de mes morceaux préférés, Wexford Carol avec Tadhg au solo. Tadhg était malade ! Cela s’entendait lors de ses speech car il parlait du nez, il avait également le nez rouge, les yeux un peu brillants, et un air fatigué voire parfois frustré certainement de ne pas profiter pleinement de sa voix. Néanmoins son solo a été formidable ! Sa voix se distingue nettement je pense qu’il fait partie des solistes de Libera avec une des voix les plus reconnaissables, chaleureuse, avec un peu d’air. Bien que l’enregistrement CD place le solo en gaélique à la fin du morceau, Tadhg l’a chanté sur scène au début, comme le faisait Isaac autrefois. Ce morceau est d’une douceur infinie, presque une berceuse, et les chanteurs sont paisibles et souriants en le chantant.
Enfin… Noël Nouvelet ! Un morceau que j’attendais évidemment, lui qui n’avait pas été chanté au Japon. La première fois que Libera chante du français sur scène ! L’accent de Victor était encore meilleur en live que sur l’enregistrement. J’ai trouvé que c’était très vivant, avec les changements de tonalité, la partie principale qui passe de pupitre en pupitre et nous permet d’apprécier les voix plus basses de semi-anciens ou simplement dotés de voix plus basses, comme Joseph, Mathias, Nathaniel, qu’on entendait très nettement. Le choeur était en demi-cercle avec une double ligne au centre. Victor qui était le premier boy à côté de la double ligne à droite s'avançait légèrement pour son solo. Oliver WR (ligne de gauche) et Neo (ligne de droite) se sont également avancés légèrement pour faire leur duo.
Silent Night, qui n’était pas sur le programme, a vraisemblablement été chanté à ce moment là ? Avec les boys recensés sur l’album, Luca en soloiste principal, rejoint par Ben B puis Mathias, et enfin Victor et Dominik à la fin. C’était remarquablement bien exécuté, Luca est d’une solidité impressionnante mais il ne faut vraiment pas sous-estimer le rôle de Mathias et Ben B qui m’ont impressionnée. Quand je chantais, j’adorais prendre les secondes voix qui viennent chercher la parfaite harmonie des accords, s’adaptant subtilement aux résonances des voix de mes partenaires. Ben B a eu plusieurs fois ce rôle dans la soirée et il excelle à cela. Quant à Mathias, étant plutôt alto que soprane j’imagine que c’est son quotidien. Pas une seule faille dans ce morceau à 5 voix ! Ces garçons sont si jeunes, mais incroyablement musicaux !
Le chant final était In Dulci Jubilo , relativement classique mais auquel les boys semblent prendre énormément plaisir car ils étaient très souriants (peut-être fiers d’eux aussi ? ils auraient de quoi).
En encore, nous avons eu droit à I Saw Three Ships , impressionnant et enjoué, avec de nombreux sourires. Un incontournable des chants de Noël de Libera désormais !
A propos du lieu : Saint John Smith’s Square est une salle de concert plutôt qu’une église, et c’était très appréciable. Autant pour des raisons pratiques (c’est chauffé, il y a des toilettes, des places confortables) que musicales, car le son était proche de ce que donne une église (le lieu en était une !) mais permettait également de percevoir individuellement les voix des boys. Cela était aussi dû au fait que l’orchestre était placé derrière le chœur, sur une petite estrade. Cela n’a pas dû faciliter la direction par Robert Prizeman, mais évitait ce qui parfois arrive : que l’accompagnement mange un peu le son du chœur. En revanche la présence d’Eimear la flutiste, plutôt en retrait, m’a manqué. Un autre "défaut" de l'endroit : la scène est petite et étroite pour le nombre de boys présents. Il y a eu différents placements, quasiment différents à chaque fois, bien que certains boys soient plutôt placés sur la droite et d'autres plus sur la gauche, mais rien de spectaculaire ni de très marquant. Les lumières de Libera m'impressionnent également plus sur les murs des églises, attirant les yeux haut sur les voutes !
Avant le concert, pendant l’entracte et après, de nombreux goodies étaient en vente. Bien qu’ayant trouvé les cartes de Noël magnifiques je m’en suis tenue au calendrier Libera, 3 années de suite que nous y avons droit !
Parmi le staff nous avons pu apercevoir Kavanagh et Ciaran, mais les noms de Joshua Madine, Steven Geraghty figurent aussi au programme… ainsi que celui de Liam Connery ! J’aurais aimé le croiser, ce fut un de mes solistes préférés.
Les boys étaient 42 ou 43 sur scène. Plusieurs groupes différents, tous n’étaient pas toujours présents. Il y avait 8 newbies, dont 7 étaient déjà précédents à Arundel, dont Hal Avery toujours le plus jeune, arrivé à 6 ans, désormais âgé de 7 ans. Les plus âgés avaient 17 ans, et n’étaient pas toujours sur scène. Romeo Tesei et Nick Taylor semblent avoir quitté le groupe (le second était dans la salle, le premier je ne sais pas).
Nous remarquons souvent les solistes, mais… Oliver Mycka ce soir là n’était pas soliste, et pourtant il était malade, il paraît qu’il a failli ne pas venir et qu’il aurait même quitté la scène par moments. Cela demande une réelle motivation ! Et des remerciements. Solistes ou non, le plaisir de chanter de tous était palpable, peut être car beaucoup avaient leurs familles dans la salle ? Luke BD plutôt discret a accroché mon regard car il sourit doucement et est très concentré. Ben B est une force calme ! Dominik est un futur professionnel de la musique j’en suis sûre : pour l’anecdote, il est capable de chanter des solos les yeux dans les yeux avec sa mère, j’en suis restée bouche bée. Cassius est malicieux. Samuel-Francis est rêveur. Laurence Davey peut concourir au titre du nouveau sourire de Libera avec Jack, Neo et Frederick Mushrafi. Mais Calam risque de leur voler la première place car il ne sait pas NE PAS sourire. Felipe Jackson est désormais un membre permanent du groupe bien que n’ayant pas encore fait de tournée. Je n’ai pas cité tout le monde. Nous ne saurions non plus évaluer le rôle des plus âgés, qui j’imagine ont mille autre choses à faire et n’ont pas les parties musicales les plus épanouissantes, et sont pourtant toujours là ! Ils doivent aimer Libera… Personnellement j’aime Libera, et les écouter m’apporte beaucoup plus que juste de la musique. Ils doivent certainement ressentir quelque chose comme cela.
Un dernier mot pour les fans : nous partageons aussi quelque chose sur lequel il est difficile de mettre un mot. Forger des amitiés alors que l’on ne se voit qu’une poignée de fois par an, que l’on vit éparpillés dans le monde, sans parler la même langue, c’est aussi très fort. Merci à vous.
Ce fut, si j’ai bien compté, mon 7e concert de Libera, déjà. J’ai mis du temps, j’espère que mes souvenirs seront assez justes pour retranscrire cela. A mon avis le meilleur concert que j’ai vu, à égalité avec Ely ? De nombreux coups de coeur en tout cas ! Le contexte était moins pluvieux, et moins solitaire en ce qui me concerne que Ely, ce qui accentue aussi l'excellent souvenir.
Etant donné que j’ai toujours été mauvaise pour retenir les speech, leur contenu, le moment où ils interviennent, mais aussi les placements, et que cela date un peu, cela ne sera pas exhaustif désolée.
Le concert a commencé dans une atmosphère étrange que je n’avais jamais connue, certainement parce que nous étions dans une salle de concert, pas seulement/entièrement une église. Robert Prizeman n’a pas pu se faufiler discrètement à sa place, il a été acclamé et le silence s’est installé et a duré quelques minutes en attendant que tout soit prêt et que les boys entrent en scène. C’était un silence chargé d’attente, d’émotion et étrangement assez convivial.
Puis quatre boys sont entrés en scène, si ma mémoire ne défaille pas, Oliver Watt-Rodriguez à gauche, Daniel White à droite, et au centre en recul Peter Kielty et Alex G. Ils ont à tour de rôle entonné l’introduction de Do your Hear What I Hear . Oliver et Daniel avaient l’air un peu nerveux, d’ailleurs leurs premières lignes ont été un poil inexactes mais cela n’a rien enlevé au mystère de cette intro, lors de laquelle le groupe est entré sur scène doucement. Lorsqu’ils ont chanté tous ensemble, pas la moindre inexactitude, c’est impressionnant de professionnalisme.
What Child Is This a suivi, avec Daniel et Ben Bywater au solo. J’adore ce morceau très doux qui me met vraiment dans l’ambiance de Noël, et je trouve que la voix aérée de Daniel s’y mêle bien. Leur duo était superbe, Ben est à son top dernièrement je trouve, impressionnant vu son âge. Concernant le chœur en lui-même, je trouve que ce morceau est représentatif de leur capacité à « sonner » ensemble, malgré la multitude de voix différentes et de mélodies. La fin est très puissante.
In the Bleak Midwinter n’est pas un de mes morceaux fétiches sur le CD, mais je l’avais déjà entendu en live et je savais qu’il résonnerait mieux en moi en direct que sur enregistrement. Sur CD je trouve ce chant mélancolique et il a tendance à me déprimer un peu, ce dont je n’ai pas besoin à l’approche des fêtes, tandis que sur scène il est chaleureux et familial. Curieux que je n’arrive pas à ressentir ça sur CD. J’adore le dernier verset de ce chant, les paroles sont terriblement belles. Dominik a été impressionnant toute la soirée. Il se trouve que sa mère et son petit-frère se trouvaient juste devant moi et je sentais la tension à chaque solo, ils étaient très présents pour lui. Et lui était très présent pour nous, investi à 300% dans chaque note.
The Angel Gabriel est un de mes morceaux préférés du nouvel album. Curieusement, malgré l’expérience qu’il a déjà accumulée je trouve toujours Victor légèrement stressé sur ses premiers solos, alors qu’il est excellent. Cela me donne toujours envie de l’encourager ! Il a assuré évidemment, et sa voix sublime ce morceau, encore un dont j’apprécie les paroles.
J’ai peu de souvenir de Gaudete , si ce n’est que son arrivée m’a surprise car on passait de quelque chose de calme à un morceau plus rythmé (j’ai assez peu consulté mon programme pendant le concert, me laissant porter). J’ai à peine eu le temps de réaliser que Ben faisait le solo d’intro que c’était terminé. En revanche c’était le premier morceau de la soirée qui me donnait envie de danser, et le premier où les boys qui ont la bougeotte ont commencé eux aussi à balancer. Je crois que c’est aussi un des premiers morceaux où j’ai commencé à ressentir le fait que, la scène étant petite pour un grand nombre de boys, il y aurait peu de chorégraphies, et j’aime les chorégraphies discrètes de Libera. J’aurais aimé entendre Samuel-Francis sur ce solo que j’avais adoré l’an passé, peut-être sa voix ne s’y prête-t-elle déjà plus ? En tout cas encore une fois Ben B est un excellent soliste, à son apogée je pense.
Angel a suivi, le calme après la tempête, avec la douce interprétation de Daniel. C’est un des chants où je suis la plus émue par le sentiment d’unité du chœur, notamment sur la partie « Proces Angelorum Gloria ». Ce chant semble parler de Libera, de ce que ce chœur est et apporte aux boys mais aussi à ceux qui l’entendent. C’est un des chants réflexifs de Libera, qui m’amène à penser à Libera en tant que Libera. Je ne sais pas exactement comment l’expliquer… C’est un des morceaux où j’ai l’impression, alors que je suis assise et que j’écoute, d’être avec eux et de chanter comme un seul être avec eux.
In Paradisum a peut-être été mon moins bon moment lors de ce concert, mais je suis persuadée que c’est dû à mon voyage intérieur. Oliver W-R et Dominik qui l’accompagnait ont été excellents, et c’est une combinaison que nous avons déjà entendue et que j’avais adorée. Je crois que j’avais la tête ailleurs, ce chant me ramène à des moments difficiles de ma vie pour des raisons que je ne m’explique pas, et je ne l’apprécie pas toujours. C’est le seul morceau qui m’ait fait pleurer à chaudes larmes en live (à Ely) et je crois que mon inconscient a préféré décrocher que de l’écouter vraiment, car c’était plus facile… Il a quelque chose d’intime que je préfère apprécier seule avec mon casque, qu’en concert.
Sing Lullaby a suivi, et j’étais impatiente de l’entendre car le solo de Dominik avait été unanimement apprécié lors de la tournée au Japon, et pourtant l’enregistrement ne me faisait pas ressentir grand-chose. En live, c’était véritablement une berceuse, et par ailleurs impressionnante et vivante, car il y a une multitude de parties musicales qui s’entrecroisent, se complètent, donnant l’impression d’une architecture avec des piliers, des contrepiliers, des contreforts… L’impression que le son jaillit de partout à la fois de façon imprévisible est renforcée par la disposition aérée des boys un peu partout sur scène. J’ai été absorbée par ce chant, qui depuis m’émeut beaucoup plus. Néanmoins cela reste le seul morceau de l’album que je suis incapable de chanter même avec les paroles sous les yeux… l’arrangement est trop complexe il m’échappe. Ça m’impressionne, et ça me frustre…
Poor Little Jesus a été un choc esthétique. Je l’avais apprécié sans plus à Arundel, car ne connaissant pas le morceau il ne m’était pas resté en tête. Depuis, je me suis largement familiarisé au morceau que je trouve magnifique. Je trouve que Libera gère quelque chose d’essentiel dans ce morceau : le silence. Il a sa place entre certaines phrases, et l’arrangement ne se précipite pas pour combler ces vides, au contraire, le silence et les voix s’équilibrent. Je trouve la fin spectaculaire, nous laissant sur le solo de Luca ( !!! ce boy est tellement doué que je doute qu’il existe !!! neuf ans, silhouette frêle au milieu de la scène, il vous colle la chair de poule !), avec… du silence. On en voudrait plus, mais la beauté de ce morceau c’est justement qu’il s’arrête. Le 3e couplet avec le contrechant aigu est vraiment émouvant.
Ding dong merrily on High a été en tout point ce à quoi je m’attendais. C’est un morceau pour lequel j’ai une anecdote drôle : lorsqu’un nouvel album de Noël a été annoncé, nous avions spéculé sur les morceaux qui seraient choisis et les morceaux de Noël que nous aimerions un jour que Libera chante. J’avais déclaré que Sam Coates ferait des merveilles avec Ding Dong Merrily on High. Vous pouvez bien sûr penser ce que vous voulez, mais je crois que j’avais raison. Sur scène, je m’attendais à une disposition moins linéaire que ce que nous avons eu (les boys étaient en arc de cercle, avec une double ligne au milieu) et plus vivante, mais étant donné la difficulté du morceau je crois qu’ils sont plus à l’aise ainsi. Le discours précédant le morceau précisait qu’il était difficile et fatiguant à chanter, d’où sa position juste avant l’entracte. Ce chant m’évoque des balles lancées entre les boys, qui s’amuseraient à la rattraper et à la relancer sans arrêt.
ENTRACTE
La reprise a été très surprenante. Les plus âgés des boys (Leo, peut-être Nathaniel ?, Alex G, Adam, Peter, Alessandro, Alex M, Taichi, peut-être Rocco ?) sont entrés sur la droite de la scène et se sont regroupés autour d’un micro en arc de cercle, et ont entonné l’air que nous connaissons dans « Sempiterna » (https://www.youtube.com/watch?v=LOhjlBZfTEU pour mémoire ce qu’on entend de 1:00 à 1:40), à l’unisson avec leurs voix graves. Progressivement les autres boys sont entrés sur scène et se sont positionnés en arc de cercle il me semble, pour chanter Carol of the Bells . L’enchaînement paraît peut-être étrange hors contexte, mais c’était en fait très mystérieux et fluide. Il n’y avait pas le solo d’intro de Carol of the Bells. Je ne suis pas sûre qu’il y ait eu une chorégraphie, ou alors juste les boys qui se tournaient légèrement pendant le refrain mais ils étaient nombreux et serrés donc rien de spectaculaire. Neo et Ben B ont effectué les vocalises, si je ne m’abuse ? A la fin little Cassius s’est avancé pour dire les derniers mots, avec une fin plus appuyée (comme dans la très récente vidéo sortie mais encore plus prononcé https://www.youtube.com/watch?v=SQadcm_dwEM)
Angele Dei a suivi. C’est un morceau que je ne m’attendais pas à retrouver dans la liste de Noël mais j’avoue que j’en ai été heureuse. L’interprétation de Dominik est à tomber par terre. Sa voix est moins chaude que celle de Rocco, mais d’une pureté à mettre les larmes aux yeux, tout ceci avec sa modestie et son dévouement impressionnants sur scène… Définitivement un des meilleurs moments du concert.
Ensuite venait le très attendu Walking in the Air, avec la nouvelle star Luca qui se tenait debout au centre, à peine plus grand que les autres boys agenouillés en lignes derrière lui. Il ne déçoit pas, il est au-delà de ce qu’on peut imaginer lorsqu’on ne l’a pas encore vu chanter en live… Il a une voix d’une maturité, d’une pureté, d’une profondeur et d’une justesse phénoménales pour son âge. Le voir chanter ainsi à 9 ans m’amène à me demander de quoi il serait capable dans quelques années ? A moins qu’il ne passe comme une étoile filante et disparaisse vite, ce qui serait très triste bien que l’étoile soit brillante, aucun doute là-dessus. Lors du discours précédant le morceau, il a été fait allusion au fait que Aled Jones a autrefois chanté le solo, mais qu’à ce jour il aurait certainement du mal à atteindre les notes les plus hautes, ce qui a fait rire l’audience. Plus sérieuse, l’information selon laquelle l’arrangement pour Libera a été spécialement autorisé par Howard Blake le compositeur. J’imagine que pour lui ce revival par un chœur d’une telle qualité doit être touchant. J’avais lu une review d’un fan perplexe quant au fait que les boys soient agenouillés, sur un morceau plutôt profane… j’ai la réponse, chers amis : parce que Luca marche dans les airs, et les autres sont sur terre ! Logique !
L’incontournable des concerts, et (chose exceptionnelle !) sans son cousin Libera lors de ce concert… le Sanctus ! Euh… je ne m’en souviens pas énormément, pardon. Je me remettais encore de mes émotions du morceau précédent. Et je suis habituée à Sanctus, toujours excellent mais peu surprenant alors que ce concert était presque entièrement fait de nouveauté.
O Little Town of Bethlehem était un autre morceau que j’attendais vraiment. Quelques fans ont indiqué avoir du mal car l’arrangement choisi est américain plutôt que britannique semble-t-il… Quant à moi, non seulement je ne connaissais pas le morceau avant, mais aussi j’attendais avec hâte le solo de Oliver WR que je trouve toujours excellent. Ce morceau est mélancolique mais doux, pas d’amertume, j’ai l’impression de marcher sur du velours quand je l’écoute, ou de boire quelque chose de chaud. Oliver a toujours cette façon rêveuse de chanter avec la tête penchée… J’ai adoré ce morceau.
Ensuite venait un autre de mes morceaux préférés, Wexford Carol avec Tadhg au solo. Tadhg était malade ! Cela s’entendait lors de ses speech car il parlait du nez, il avait également le nez rouge, les yeux un peu brillants, et un air fatigué voire parfois frustré certainement de ne pas profiter pleinement de sa voix. Néanmoins son solo a été formidable ! Sa voix se distingue nettement je pense qu’il fait partie des solistes de Libera avec une des voix les plus reconnaissables, chaleureuse, avec un peu d’air. Bien que l’enregistrement CD place le solo en gaélique à la fin du morceau, Tadhg l’a chanté sur scène au début, comme le faisait Isaac autrefois. Ce morceau est d’une douceur infinie, presque une berceuse, et les chanteurs sont paisibles et souriants en le chantant.
Enfin… Noël Nouvelet ! Un morceau que j’attendais évidemment, lui qui n’avait pas été chanté au Japon. La première fois que Libera chante du français sur scène ! L’accent de Victor était encore meilleur en live que sur l’enregistrement. J’ai trouvé que c’était très vivant, avec les changements de tonalité, la partie principale qui passe de pupitre en pupitre et nous permet d’apprécier les voix plus basses de semi-anciens ou simplement dotés de voix plus basses, comme Joseph, Mathias, Nathaniel, qu’on entendait très nettement. Le choeur était en demi-cercle avec une double ligne au centre. Victor qui était le premier boy à côté de la double ligne à droite s'avançait légèrement pour son solo. Oliver WR (ligne de gauche) et Neo (ligne de droite) se sont également avancés légèrement pour faire leur duo.
Silent Night, qui n’était pas sur le programme, a vraisemblablement été chanté à ce moment là ? Avec les boys recensés sur l’album, Luca en soloiste principal, rejoint par Ben B puis Mathias, et enfin Victor et Dominik à la fin. C’était remarquablement bien exécuté, Luca est d’une solidité impressionnante mais il ne faut vraiment pas sous-estimer le rôle de Mathias et Ben B qui m’ont impressionnée. Quand je chantais, j’adorais prendre les secondes voix qui viennent chercher la parfaite harmonie des accords, s’adaptant subtilement aux résonances des voix de mes partenaires. Ben B a eu plusieurs fois ce rôle dans la soirée et il excelle à cela. Quant à Mathias, étant plutôt alto que soprane j’imagine que c’est son quotidien. Pas une seule faille dans ce morceau à 5 voix ! Ces garçons sont si jeunes, mais incroyablement musicaux !
Le chant final était In Dulci Jubilo , relativement classique mais auquel les boys semblent prendre énormément plaisir car ils étaient très souriants (peut-être fiers d’eux aussi ? ils auraient de quoi).
En encore, nous avons eu droit à I Saw Three Ships , impressionnant et enjoué, avec de nombreux sourires. Un incontournable des chants de Noël de Libera désormais !
A propos du lieu : Saint John Smith’s Square est une salle de concert plutôt qu’une église, et c’était très appréciable. Autant pour des raisons pratiques (c’est chauffé, il y a des toilettes, des places confortables) que musicales, car le son était proche de ce que donne une église (le lieu en était une !) mais permettait également de percevoir individuellement les voix des boys. Cela était aussi dû au fait que l’orchestre était placé derrière le chœur, sur une petite estrade. Cela n’a pas dû faciliter la direction par Robert Prizeman, mais évitait ce qui parfois arrive : que l’accompagnement mange un peu le son du chœur. En revanche la présence d’Eimear la flutiste, plutôt en retrait, m’a manqué. Un autre "défaut" de l'endroit : la scène est petite et étroite pour le nombre de boys présents. Il y a eu différents placements, quasiment différents à chaque fois, bien que certains boys soient plutôt placés sur la droite et d'autres plus sur la gauche, mais rien de spectaculaire ni de très marquant. Les lumières de Libera m'impressionnent également plus sur les murs des églises, attirant les yeux haut sur les voutes !
Avant le concert, pendant l’entracte et après, de nombreux goodies étaient en vente. Bien qu’ayant trouvé les cartes de Noël magnifiques je m’en suis tenue au calendrier Libera, 3 années de suite que nous y avons droit !
Parmi le staff nous avons pu apercevoir Kavanagh et Ciaran, mais les noms de Joshua Madine, Steven Geraghty figurent aussi au programme… ainsi que celui de Liam Connery ! J’aurais aimé le croiser, ce fut un de mes solistes préférés.
Les boys étaient 42 ou 43 sur scène. Plusieurs groupes différents, tous n’étaient pas toujours présents. Il y avait 8 newbies, dont 7 étaient déjà précédents à Arundel, dont Hal Avery toujours le plus jeune, arrivé à 6 ans, désormais âgé de 7 ans. Les plus âgés avaient 17 ans, et n’étaient pas toujours sur scène. Romeo Tesei et Nick Taylor semblent avoir quitté le groupe (le second était dans la salle, le premier je ne sais pas).
Nous remarquons souvent les solistes, mais… Oliver Mycka ce soir là n’était pas soliste, et pourtant il était malade, il paraît qu’il a failli ne pas venir et qu’il aurait même quitté la scène par moments. Cela demande une réelle motivation ! Et des remerciements. Solistes ou non, le plaisir de chanter de tous était palpable, peut être car beaucoup avaient leurs familles dans la salle ? Luke BD plutôt discret a accroché mon regard car il sourit doucement et est très concentré. Ben B est une force calme ! Dominik est un futur professionnel de la musique j’en suis sûre : pour l’anecdote, il est capable de chanter des solos les yeux dans les yeux avec sa mère, j’en suis restée bouche bée. Cassius est malicieux. Samuel-Francis est rêveur. Laurence Davey peut concourir au titre du nouveau sourire de Libera avec Jack, Neo et Frederick Mushrafi. Mais Calam risque de leur voler la première place car il ne sait pas NE PAS sourire. Felipe Jackson est désormais un membre permanent du groupe bien que n’ayant pas encore fait de tournée. Je n’ai pas cité tout le monde. Nous ne saurions non plus évaluer le rôle des plus âgés, qui j’imagine ont mille autre choses à faire et n’ont pas les parties musicales les plus épanouissantes, et sont pourtant toujours là ! Ils doivent aimer Libera… Personnellement j’aime Libera, et les écouter m’apporte beaucoup plus que juste de la musique. Ils doivent certainement ressentir quelque chose comme cela.
Un dernier mot pour les fans : nous partageons aussi quelque chose sur lequel il est difficile de mettre un mot. Forger des amitiés alors que l’on ne se voit qu’une poignée de fois par an, que l’on vit éparpillés dans le monde, sans parler la même langue, c’est aussi très fort. Merci à vous.
Re: Concert de Noël à Londres, 3 décembre 2019
Dim 15 Déc 2019, 10:48
Wow sacrée review !! Merci Padma d'avoir pris le temps de rédiger tout ça (et d'en faire une version anglaise, quel boulot !). C'est très apprécié par ceux qui ne s'y sont pas rendus ainsi que ceux pour qui cela ravive les souvenirs
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Re: Concert de Noël à Londres, 3 décembre 2019
Jeu 27 Fév 2020, 12:12
La galerie du concert est en ligne
https://libera.org.uk/gallery/st-johns-smith-square-2019/
https://libera.org.uk/gallery/st-johns-smith-square-2019/
- Concert de Noël à Londres le 2 décembre 2016
- Deux Concerts de Noël 2023 - St John's Smith Square 2 décembre & Arundel 16 décembre 2023
- Concert de Noël à Brighton le 15 décembre 2018
- Quatre concerts de Noël au Japon fin décembre 2015
- Performances à Londres pour les paquebots 'Viking Sea' et 'Viking Sun' (2016, 2018 & 2019)
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